L'E3 2012 (Electronic Entertainment Expo) s'est déroulé début juin à Los Angeles. Ces dernières années un phénomène de lassitude s'était plus ou moins installé chez bon nombre de joueurs tant la grande messe du jeu-vidéo ne proposait finalement que des suites. Toujours plus belles, toujours plus fun, mais toujours des suites quand même. C'est pourquoi, lorsque j'ai jeté un oeil sur l'édition de cette année, j'ai été estomaqué par le nombre de nouveautés et surtout par leur qualité! Entre le reboot de Tomb Raider, Watching Dog et Beyond: Two Souls, les prochaines sorties risquent de faire très mal à mon pauvre petit portefeuille!
Mais celui qui m'a le plus scotché est sans aucun doute possible The Last of Us. Bien que son principe soit déjà vu et revu (survivre dans un monde post-apocalyptique) et qu'il ressemble/copie d'autres jeux du même style (qui a dit un mix de Fallout, Uncharted et I Am Alive?) celui-ci possède à mon sens LE truc, celui qui fait qu'une fois la partie commencée il n'est plus posible de l'arrêter. Ce qui me pousse dans ce sens c'est uniquement la vidéo de gameplay ci-dessous. L'ambiance y est incroyable. Les environnements et les jeux de lumière/eau sont de toute beauté, les dialogues en temps réel sont extrêmement crédibles et ponctuent tout le jeu vous offrant parfois des indices ou des informations sur le background, les bruitages sont réalistes et acompagnent à la perfection l'action, les mouvements sont fluides et s'enchainent avec une véracité à toute épreuve, et enfin, les combats sont les plus justes et les plus intuitifs que je n'ai jamais vu dans un jeu! C'est simple, on a l'impression de regarder un excellent film d'action manette en main! Les personnages se battent avec improvisation et hargne à tel point que cela rend palpable l'aspect survie-à-tout-prix. A vrai dire cela fait bien longtemps que l'on avait pas vu une telle gnaque dans les animations. Une des dernières scènes de la vidéo m'a particulièrement plu lorsque votre ennemi jubile parce qu'il reconnait le son du chargeur vide, et qu'il avance à découvert en vous insultant tandis que votre compagnon lui jette une brique à la tête pour le sonner, le temps pour vous de courir sur lui et de lui éclater la tête sur un bureau! Il y a pas à dire pour Naughty Dogs la page Crash Bandicoot est définitivement tournée! Prévu pour 2013 sur Playstation 3, je prédis que The Last of Us va faire couler encore beaucoup d'encre et de bave...
Approchez, approchez les enfants, c'est l'heure de la petite séquence nostalgie! Papy va vous parler d'un temps que les juniors d'aujourd'hui ne peuvent pas connaître puisque ceux qui l'ont vécu ont grandi avec le Club Dorothée le matin et le Prince de Bel'Air au goûter. A cette époque, quand on finissait un jeu il y avait quoi? Une cinématique? Absolument pas. Une image? Parfois. Un tableau des high scores? Toujours! Et en général c'est là que débutait le challenge final du jeu: taper son nom en trois lettres! Car tel un niveau secret, après avoir passé 149 heures à jouer d'affilée (je rappelle qu'on ne pouvait pas sauvegarder), après avoir recommencé sans cesse et sans cesse les mêmes niveaux (la difficulté en mode normal équivalait à celle du mode nightmare de maintenant!) et après avoir supporté en boucle d'horribles mélodies en 2 bits (qui prenaient littéralement possession du cerveau), tu devais en plus fournir un ultime effort et taper tes 3 lettres. Et attention, pas question de mettre n'importe quoi! Il fallait que ça claque, que ça te représente et que tu puisses te la péter devant tes potes! Dans ces conditions c'était une épreuve difficile, d'autant plus compliquée qu'un chrono de dix secondes s'affichait pour te mettre la pression. Beaucoup craquait sous le stress et n'avait le temps de rentrer que 2 lettres sur 3 ou pire, finissait par valider en appuyant sur la touche start ce qui produisait un horrible espace vide impersonnel... Le choix de ce fameux mot était crucial, car si la saisie était ratée, il fallait tout recommencer depuis le début! Pour les chanceux qui, comme moi, pouvait taper leur prénom ça allait, mais pour les autres il fallait être plus imaginatif. On ne compte plus les FEU, DOC, BAR, AIE, FAN, AVE, BIP, COQ, KEN et RYU qui s'affichaient dans les salles d'arcade. Tiens d'ailleurs les salles d'arcade, vaste sujet ça aussi! Allez promis, ça sera pour la prochaine fois! 
Un mix entre Blood Bowl et Dungeon Keeper? Oui oui ça existe! Il s'appelle Dungeonbowl et sort pour le deuxième trimestre 2012 sur PC. Il est réalisé par le studio Cyanide qui a déjà à son actif le portage de plusieurs jeux de plateau Games Workshop dont justement le fameux Blood Bowl. Le principe reste inchangé, il s'agit toujours de matchs sanglants à deux équipes, mais cette fois-çi les arènes sont remplacées par d'obscurs donjons. L'autre innovation vient du fait que le ballon n'est pas visible dès le début du match mais caché dans l'un des 6 coffres du niveau, sachant que les autres sont piégés et parfois mortels. Un peu d'ailleurs comme les téléporteurs présents sur le terrain qui peuvent faire gagner de précieuses minutes mais aussi aspirer un joueur vers un vortex sans fond. Sachez que devant toutes ces difficultés, il suffit désormais de marquer un unique point pour remporter la partie. Au niveau des équipes on fait également dans l'originalité car il est maintenant possible de monter des pools composés de plusieurs races alliées (par exemple des humains, des elfes et des halflings peuvent jouer ensembles). Comme d'habitude le jeu fait appel à des dés virtuels pour résoudre les actions et se déroule au tour par tour. Y a pas à dire, j'en connais qui vont encore éclater leur touche pause! 
Nous le savons, il est des questions dans notre monde qui seront à jamais irrésolues. Qu'est ce qui se cache dans le Loch Ness? Pourquoi ma voisine doit passer l'aspirateur tous les soirs à 22h30? Quand les hommes politiques arrêteront de nous prendre pour des cons? Petit à petit, nous prenons tous conscience dans notre vie que ces interrogations sont vouées à rester des mystères et avec le temps nous nous faisons une raison. 
Perdu dans les cauchemars, tel est son nom... 