V.R.A.C.

Quel est le point commun entre les héros de Final Fantasy, Dead or Alive, Kingdom Hearts et Ninja Gaiden? Ils sont tous dans l’excellente série de vidéo DEAD FANTASY et ils se mettent sur la tronche! Mais avec quelle classe!

Réalisées par le jeune américain connu sous le pseudo Monty Oum, cette série, entièrement en 3D, est un véritable chef d’œuvre dédiée à tous les gros fans que nous sommes. Les graphismes sont magnifiques, les musiques utilisées sont parfaitement synchronisées et les choré-graphies sont tout simplement dantesques! Entre Advent Children, Matrix et Devil May Cry, elles magnifient le combat à un niveau rarement atteint et nous font parfois lâcher un «Noooooon! Trop fort!» ou un «Easyyyy!» de joie (donc prudence si vous les regardez au travail!).

On peut vraiment dire que Monty manie l’art de la mise en scène, d’autant plus que la qualité et le côté «émotion» ne cesse de s’améliorer au fil des épisodes. Pour l’instant 5 sont sortis mais un 6^ème devrait voir le jour dans le courant de l’année.

Si vous voulez voir d’autres vidéos de ce génie, n’hésitez à visiter son site ou sa chaine You Tube! Haloïd (un mix de Halo et de Metroïd) vous y attend!

Ca y est! Il est presque là! Après avoir pu incarner un agent de l’inquisition dans Dark Heresy et un corsaire de l’espace dans Rogue Trader, il est enfin temps d’incarner l’élite de l’élite, celui qui boit du napalm et pisse du plomb: le Space-Marine!

Ceux qui auraient déjà mastorisé dans l’univers de Warhammer 40 000 savent que tous les ouvrages de la gamme utilisent les mêmes règles et, celui-ci, ne fait pas exception. Ce pavé de 400 pages en couleur (et oui que voulez-vous, jouer des space-marines ça se mérite!) permet de créer des personnages issus de 7 chapitres différents (Black Templars, Dark Angels, Blood Angels, Space Wolf, Storm Wardens et Ultramarines) qui confèrent des caractéristiques spéciales, des bonus et malus et surtout des commandements à respecter. Vient ensuite la spécialisation qui détermine le rôle du personnage au sein de l’équipe (l’apothicaire soigne, le tech-marine répare, le devastator utilise les armes lourdes, le libraire utilise des pouvoirs psy, etc...) et engendre son lot d’actions et d’équipements spéciaux. Concernant les compétences il faut noter la présence des habituels talents et compétences dont les fameuses « avancées » qui ne sont accessibles qu’à certaines conditions (chapitre spécifique, level du personnage pour le pool commun, points d’expérience...).

Mais si les space-marines sont aussi populaires ce n’est pas seulement parce que ce sont des grosses brutes fanatiques et torturées capables de massacrer des milliers de démons avec une cuillère en bois. C’est aussi et surtout pour leur équipement, la mythique armure énergétique en tête, qui fait rêver depuis toujours les pauvres petits hérétiques que nous sommes. Et bien tout y est et même plus, la mention «astartes» signifiant que l’objet est d’une qualité au-delà de l’exceptionnelle et complètement inaccessible pour le commun des mortels. Par exemple, le lance-flammes de l’astartes inflige 2D10+2 de dégâts avec une pénétration de 3 et une recharge de 6 tirs alors que le lance-flammes classique provoque 1D10+4 de dégâts avec une pénétration de 3 et une recharge de 3 tirs... (Je vous parle même pas de l'auspex de l'astartes qui fait le café et tond les cheveux).

Par rapport aux règles de jeu proprement dites, on note quelques petits changements, notamment au niveau des combats car il est possible de réaliser des actions en solo ou en équipe, chacune ayant des difficultés et des effets différents. Ensuite, l’équipement n’est pas géré de la même façon puisque les space-marines ne sont pas payés (en fait il parait qu’ils récupèrent en RTT...). Ils bénéficient à la place de médailles et diverses récompenses qui fixent leur niveau de renom. Ce dernier détermine l’équipement à leur disposition lorsqu’ils se gavent euh... servent à la base mais aussi ce qu’ils peuvent directement réquisitionner sur place. (Hey vous là, le garde impérial! Donnez-moi ce tank!).Vous l’aurez compris, va falloir assurer niveau mission!

Au niveau du Background, il vous propulse dans le secteur de Jericho par le portail warp permettant de rejoindre le secteur Calaxis à celui de Koronus (permettant donc d’y jouer avec des personnages de Dark Heresy ou Rogue Trader). Ce secteur, perdu depuis des siècles, est en pleine reconquête par la croisade Achilus mais elle est loin d’être terminée. Va donc falloir que vous mettiez la main à la patte. A vous les joies d’affronter du xéno pas beau (tyrannides et tau surtout) et du Chaos pas gentil (les légions renégates)!

Pour conclure, un petit mot sur l’édition collector. Limitée à 2 000 exemplaires, elle est composée d'une magnifique et imposante boîte en métal gravée du sigle de la Deathwatch et fermée une chaînette dorée terminée par une clé ouvragée. A l'intérieur se trouve le bouquin à la couverture reliée de cuir maintenu en place par une languette sur laquelle est fixé un aquila. Sur la gauche, se trouve un parchemin du serment où seront inscris le nom et le chapitre de votre choix. Ce beau bébé coûte la modique somme de 195$!

Sachez que, pour l'instant, toutes ces belles choses ne sont disponibles que dans la langue de Shakespeare et que la version française est prévue normalement pour mi-2011, enfin comme toujours, si le Warp le veut!

 Deathwatch: ça va poutrer au nom de l'Empereur!

Seigneurs de Guerre: Mammaaaan! Y m'faut la salle à maaaanger!

Un mot vite fait sur... Only War

Les anti-jeux de rôles? Ils existent toujours!

Faut bien l'avouer, je ne suis un pas spécialiste des dates. Pas bien grave me direz vous, d'autres s'en souviennent toujours à notre place (évitez l'anniversaire de votre copine quand même...). Néanmoins, il y a des dates qu'il est bon de retenir et 1997 fait partie de celle-ci. Ah l'année 1997! Une année fameuse pour l'industrie du jeu vidéo. Rappelez vous : 2 ans après la sortie de la console qui deviendra la plus vendue de l'histoire, une pluie de hits déferlent dans la même année : Final Fantasy VII, Fallout, Golden Eye 007, Moto Racer, Carmageddon, Oddworld: l'Odyssée d'Abe (vous l'aviez oublié celui là ^^ ) et Dungeon keeper, pour ne citer que ceux là. Une sorte de mini crise boursière pour les gamers de l'époque qui ont du faire chauffer leur carte bleue. Mais un autre jeu, moins connu, je dirais même, franchement moins connu, a vu le jour cette année là : EXCALIBUR 2555 AD.

Et là, les amis, on peut dire que nos potes de Telstar Electronic nous ont pondu un jeu assez unique et original. Le définir, c'est comme écrire une recette de cuisine : Prenez un Tomb Raider, rajouter environ 1600 g de pixels, 20 cl de bugs, 30 cl de Lait de soul reaver (agitez jusqu'à obtenir une ambiance post-apocalyptique) et une pincée d'intrigue digne de Tetris. Et là vous l'aurez compris : notre beau et bon gâteau ne sent pas bon la rose. Mais d'abord, un peu de Background :

"Au XX° siècle, un astronome amateur repère un météore qui menace de frapper la Terre. Des millions de personne sont éloignées de la zone d'impact mais en vain. L'impact est tel que la vie à la surface devient impossible. Des centaines de tunnels sont creusés, avec des ramifications s'étendant sur de nombreux kilomètres, constituant des petites villes souterraines. 450 ans après le choc du météore, Salto, de loin la plus grande ville souterraine, abrite des millions d'habitants. Sa société unique se compose de 3 niveaux distincts, séparant les plus démunis et les moins éduqués des tous puissants Elysiens. Grâce à une technologie des plus moderne, le leader mégalomane des Elysiens, Delavar, construit un transporteur temporel qui lui permet de voyager dans le temps. Son but : dérober Excalibur et utiliser ses pouvoirs magiques pour accroître sa domination du monde. Les hommes de Delavar, les Kala, envahissent Camelot avec leurs canons laser et autres armes ultra moderne. Le combat est inégal, nombreuses sont les victimes parmi les hommes d'Arthur, et Excalibur est volée! La rage de Merlin l'Enchanteur est immense. Il passe des heures entières à préparer une potion qui rendra possible un voyage temporel. Le roi et le pays comptent sur lui. Beth, sa nièce, se portera volontaire pour tester la potion. Armée seulement de sa fidèle épée, Beth part à la recherche d'Exalibur..."

Pas mal hein? On sent que l'histoire a été travaillé. Et la déception encore plus grande du coup. Car lorsqu'on attrape sa dual shock, la surprise est... surprenante. Les graphismes ressemblent aux peintures de mon neveu et la jouabilité de Beth ressemble à celle d'un playmobile. Mais heureusement, le manuel d'utilisation sait nous rassurer : « Tu ne sais ni où tu trouves, ni qui tu vas rencontrer. Tu devras faire appel à ton adresse et à ta patience.»

La patience... effectivement il en faudra, et une dose de cheval! Car les objets disséminés dans chaque map sont aussi visibles que les pixels qui y fourmillent, les combats d'une répétition outrageuse, sans parler des doublages en français sans doute réalisés au café du coin.

Alors navet ou gâchis?

A vous de voir. Moi je préfère y voir un jeu clairement en manque de moyen, qui aurait sans doute eu un tout autre visage si les moyens avaient suivi. Et si comme moi, vous y avez tout de même joué et qu'il trône sur l'étagère de votre chambre, n'hésitez pas à me livrer vos avis !

PS: OOOH! Jour de gloire qu'aujourd'hui! Le Joueur du Grenier nous fait la joie de tester ce jeu! Comme quoi les miracles existent! Et oui!